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ASSOCIATION DES OPTOMÉTRISTES DU QUÉBEC

12 Avril 2017

Garder l’œil sur la rondelle : l’importance de la vision au hockey

Vous arrive-t-il parfois de perdre la rondelle des yeux lorsque vous regardez un match de hockey? Moi aussi.

Vous vous demandez alors comment font les joueurs pour toujours avoir une longueur d’avance sur nous.
Unarticledu Globe and Mail a retenu mon attention et m’a apporté quelques éléments de réponse.

Saviez-vous que de nombreux professionnels de la santé oculaire et experts du hockey ont travaillé ensemble sur l’importance d’avoir une meilleure vision dans la pratique de ce sport? Ainsi, grâce à plusieurs heures de formation, les plus grands hockeyeurs d’aujourd’hui ont développé des compétences spatiales améliorées.

L’incursion des optométristes dans le monde du hockey remonte aux années 1980, quand l’équipe des Islanders de New York s’est adjoint les services d’un professionnel de la vision.

Mais c’est Glen Sather, alors entraîneur des Oilers d’Edmonton, qui a fait passer son intuition au rang de réelle science quand il a recruté Karen Mucey, qui jusque-là offrait des examens de la vision à l’équipe d’Edmonton en présaison.

Ensemble, Sather et Mucey ont élaboré une méthode qui a rapidement fait ses preuves. Un peu rudimentaires à l’époque si l’on tient compte de l’évolution de leur procédé aujourd’hui, les différents exercices qu’ils proposaient aux joueurs incluaient l’utilisation de balles, de perles et de cordes. Ces expériences sur les athlètes ont ainsi permis à Karen Mucey de mettre au point une machine qui, aujourd’hui encore, améliore sensiblement le temps de réaction, la vision périphérique et la prise de décision.

Les joueurs étaient sceptiques quand on leur demanda pour la première fois de compter des balles en mouvement. Ils croyaient qu’il s’agissait d’une blague et cherchaient la caméra cachée! Sans vouloir tirer de conclusion facile, les résultats ont été probants et à la fin, l’équipe de Oilers d’Edmonton gagna quatre fois la coupe Stanley en l’espace de six ans!

Source :
Keeping their eyes on the prize – Globe and Mail (10 avril 2017)